Un autre trafiquant de drogue a été condamné par le tribunal de Bistrița-Năsăud. Cette fois, cependant, la peine, bien qu’avec exécution, n’est pas importante, étant donné que l’accusé a reconnu sa culpabilité et a été jugé selon la procédure simplifiée. Il s’agit de Tinca Marcel, accusé par les procureurs de DIICOT de trafic de drogue à haut risque et de mener des opérations sans droit de produire des effets psychoactifs, qui a été condamné en octobre à 2 ans et 8 mois de prison avec exécution, peine dont il a purgé plus d’un an, il est en détention provisoire depuis août 2021. La condamnation du tribunal a été attaquée par les procureurs de DIICOT à la cour d’appel de Cluj, qui ont décidé que la décision viendrait le 21 décembre.
Ces dernières années, le trafic de drogue a augmenté à Bistrița-Năsăud, augmentant évidemment la demande sur le „marché. Le phénomène est devenu inquiétant, en particulier chez les jeunes, en particulier en tant que consommateurs, ils deviennent des revendeurs assez rapidement, afin d’obtenir de l’argent pour payer, à leur tour, des substances interdites.
C’est également le cas de Marcel Tinca, devenu toxicomane, a fini par vendre à d’autres.
„La défenderesse Tinca Marcel est depuis longtemps toxicomane. Comme il a augmenté au fil du temps la quantité de cannabis consommée afin d’obtenir des revenus pour lui permettre de consommer, il a décidé, à son tour, de commercialiser ce médicament pour son revenu. Dans ce contexte, bien qu’au début (2012-2013) il participe en tant qu’intermédiaire aux opérations de trafic de drogue (selon sa déclaration), puis, à partir de 2018, après son retour d’Allemagne, il a commencé à acheter le cannabis à risque et la substance avec des effets psychoactifs appelés «sel» de diverses personnes, à la fois pour utiliser personnellement du cannabis, mais aussi pour vendre cette drogue et cette substance psychoactive.
L’accusé a acheté de grandes quantités de cannabis afin que, grâce à la vente de la plupart des cannabis, il puisse obtenir l’argent nécessaire pour le cannabis utilisé, de sorte que l’objectif principal était de vendre le médicament, est indiqué dans le exposé des motifs donné par le tribunal de Bistrița-Năsăud.
Parmi ceux qui ont nourri Tinca, Liviu Căienar, le trafiquant de drogue récemment condamné à plus de 14 ans de prison, mais achète également à des personnes pour lesquelles il ne pouvait pas fournir de données d’identité complètes, connu uniquement sous le nom de prénom ou de nike-name dans les comptes des applications de médias sociaux.
Pris avec plus de 3 kg de cannabis dessus
Tinca est entré dans le collimateur des procureurs de DIICOT en 2018, après avoir été jeté par l’un de ses clients. Il est tombé dans le piège des enquêteurs une nuit d’août 2021 parce qu’il se disputait en public avec sa petite amie, c’est pourquoi la police est intervenue et a donc été prise en flagrant délit avec de la drogue sur lui, respectivement 3,27 kilogrammes de cannabis et 37,3 grammes de sel de bain.
Il a été détenu pendant 24 heures puis arrêté en détention provisoire. En février de cette année, il a été jugé, accusé d’avoir commis trois infractions au trafic de drogue sous une forme continue – transformant ensuite le classement juridique en une seule infraction sous une forme continue (avec 44 actes matériels) – et deux infractions de opérations avec des substances susceptibles de produire des effets psychoactifs – transformant ensuite la classification juridique en une seule infraction de ce type, sous une forme continue, avec 13 actes matériels.
«Dans le cas de la défenderesse Tinca Marcel, il a été noté qu’avant le 16.08.2021 (éventuellement le 10-11.08.2021), il avait acheté puis détenu sans droit, afin d’être commercialisé, la quantité de 37,3 grammes de substances susceptibles de produire des effets psychoactifs (3 – METHIYMETHACATHINONE (3 -MMC)), acte qui constitue le délit d’exécution sans opérations appropriées avec des substances susceptibles de produire des effets psychoactifs – prev. de l’art. 16 par. 1 de la loi no. 194/2011. Il a également été noté que le 18.09.2020, le défendeur a vendu au collaborateur autorisé avec le nom de code „XX” la quantité de 1,8 gramme de cannabis, ainsi que cela en octobre 2020, il a vendu au ZZ nommé – (…) la quantité de 996,9 grammes de cannabis.
L’acte d’accusation indique que cet acte constitue le délit de trafic de drogue sous une forme continue (2 actes matériels) – prev. de l’art. 2 par. 1 de la loi no. 143/2000, avec application. art. 35 par. 1 C.pen.
En outre, dans l’acte d’accusation, il a été noté que: entre fin 2018 et fin 2019, l’accusé Tinca Marcel a vendu au dénominateur A.A., sur la base de la même résolution pénale, dans 6 différentes rangées, quantités comprises entre 1 – 5 grammes de la drogue à risque de cannabis, avec une quantité de 30 à 50 lei par gramme; en décembre 2018 et janvier 2019, respectivement, il a vendu au nommé Mihăescu Emanuel (fils de Marian Mihăescu, qui a effectué plusieurs expéditions de drogue en provenance d’Espagne pour Liviu Căienar), en rangées 5, différentes quantités de cannabis; à l’automne 2018, respectivement fin septembre, la soi-disant Tinca Marcel appelée „Bugy” acheté au soi-disant Căienar Liviu la quantité de 500 grammes de drogue à risque de cannabis pour la quantité de 10 000 lei, une drogue qui a appelé plus tard Tinca Marcel appelée „Bugy”, vendu à divers consommateurs dans le comté de Bistriţa-Năsăud, et à la mi-novembre 2018, le soi-disant Tinca Marcel a déclaré „Bugy” et B.B. dit „Chucky” acheté au soi-disant Căienar Liviu la quantité de 500 grammes de drogue à risque de cannabis pour la quantité de 10 000 lei, qu’ils ont ensuite (Tinca Marcel a appelé „Bugy” et B.B. appelé „Chucky”) vendu à divers consommateurs du comté de Bistriţa-Năsăud. (…)
Enfin, il a été noté qu’entre décembre 2018 et janvier 2019, l’accusé a vendu au Mihăescu Emanuel, à plusieurs reprises, la substance ayant un effet psychoactif connu sous le nom de «sel de salle de bain»’, et entre fin 2018 et fin 2019 vendu au lanceur d’alerte XX, sur la base de la même résolution pénale, sur 10 lignes différentes, des quantités comprises entre 4 -15 grammes de la substance psychoactive appelée sel de bain, d’une quantité de 50 lei par gramme, des faits qui constituent le délit d’effectuer des opérations avec des substances susceptibles de produire des effets psychoactifs, sans droit (12 actes matériels), étant rassemblés les éléments constitutifs du crime prev. de l’art. 16 par. 1 de la loi no. 194/2011, avec application. art. 35 par. 1 de C.pen. », Est indiqué dans le document judiciaire.
Pour s’échapper à bon marché, il a admis ses actes et a étranglé un autre trafiquant
Au premier terme de l’affaire, Tinca a reconnu ses faits devant le tribunal et a demandé à être jugée selon une procédure simplifiée, demande admise par le tribunal.
Finalement, il a été condamné à 2 ans et 8 mois de prison avec exécution (peine de repérage), le solde étant lourd et le fait qu’il ait déposé une plainte contre un autre trafiquant de drogue. Cependant, le tribunal a tenu compte du fait que Tinca présente un risque élevé de commettre de nouveaux délits du même type, principalement.
«Les éléments de preuve versés au dossier montrent que depuis le début de la résolution pénale, l’accusé avait une représentation globale de ses actes, qu’il a ensuite commis au cours des années (…), à divers intervalles, jusqu’à ce qu’il soit pris en flagrant délit le 16.08.2021 par la police. La résolution pénale unique a été maintenue par l’accusé au fil des ans (…), un aspect résultant de la spécialisation pénale de l’accusé et de l’homogénéité juridique des faits, qui sont de même nature, pendant laquelle, grâce à l’activité criminelle, elle visait le même objectif unique mentionné ci-dessus. Compte tenu de l’adresse no. 1232 / III-13/2022 du 13.07.2022 délivré par DIICOT – Office territorial de Bistriţa-Năsăud qui montre que le 12.07.2022, la défenderesse Tinca Marcel a déposé une plainte contre une personne pour le crime prévu par l’art. 16 de la loi no. 194/2011 et le fait qu’il ait entendu comme témoin dans le dossier no. 34D / P / 2020 concernant les aspects dénoncés, à condition que des données facilitant la poursuite de la personne dénoncée, le tribunal conservera en faveur de l’accusé les dispositions de l’art. 19 de la loi no. 682/2002, avec pour conséquence de réduire de moitié les limites de peine prévues par la loi pour les infractions dont il a la charge.
En procédant à l’individualisation de la peine à appliquer à l’accusé, le tribunal considérera à l’avance qu’il est jugé selon la procédure de reconnaissance de l’accusation. de l’art. 375 Code de procédure pénale, de sorte que conformément aux dispositions de l’art. 396 par. 10 Code de procédure pénale, les limites de peine prévues par la loi pour le délit en charge sont réduites de 1 / 3.
Lors de l’établissement des peines, le tribunal tiendra compte de la gravité concrète des crimes commis et du danger de l’accusé, évalué à la lumière des critères prévus par l’art. 74 Code pénal, respectivement: les circonstances et la manière de commettre les crimes, l’état de danger créé pour les valeurs protégées par le droit pénal, la gravité et les conséquences des faits, la conduite de l’accusé après avoir commis les actes, le niveau d’éducation, l’âge, sa famille et la situation sociale.
Dans le même temps, le tribunal envisagera l’individualisation de la sanction des données fournies par le rapport d’évaluation no. (…) délivré par le service de probation Bistriţa-Năsăud, qui montre que le défendeur présente un risque élevé de commettre de nouveaux délits (du même type, principalement) », précise le tribunal dans le mémoire exposant les motifs.